Le sauveur & l’amour
J’ai attiré à moi des personnes jouant des rôles dans lequel je pouvais jouer le mien entant que sauveuse.
Prendre conscience de ce rôle au fur et à mesure des années, m’a permise petit à petit de sortir de ce fameux triangle des Bermudes : victime, bourreau, sauveur.
Il m’arrive de m’observer y retourner, mais lorsque je me sens retourner dedans, je ne peux plus vivre dans l’amour véritable.
Dans le triangle, les projections et illusions peuvent être multiples et le discernement est une clé qui peut grandement aider à sortir du triangle infernal.
Le discernement, dans ce cas précis consiste à mettre de côté son ego et ses blessures, afin d’interagir avec l’autre sans jouer un rôle.
Cependant, il est possible que nous n’y arrivions pas lorsqu’une blessure est touchée.
A ce moment-là, le jeu à son sens car il permet de mettre en lumière une blessure qui a besoin d’être contactée, vue, ressentie et libérée.
Le sauveur se sent souvent responsable de cet autre qu’il considère comme une personne qui a besoin d’être sauvé ; ou pris en charge.
Il voit la lueur qui brille en l’autre et rêve secrètement que cette lueur deviendra un feu ardent par sa présence, son soutien, son aide, sa guidance… car, inconsciemment, il pense que ça le rendra important, et qu'il retrouvera son estime égarée.
Comprendre que personne n’a besoin d’être sauvé est une des clés qui aident à sortir du rôle du « sauveur ».
Si une personne souhaite être aidée, elle le demande et si nous nous sentons naturellement disposé à pouvoir l’aider, alors nous pouvons lui apporter cette aide (si ce n'est pas au détriment de notre propre bien être! ).
Si nous « jugeons » cette personne, comme une personne perdue qui a besoin (de notre point de vue) d’être « sauvé », alors c’est parti… nous entrons dans le jeu du Triangle.
Nous vivons dans une période ou la quête de l’amour inconditionnel, peut nous rendre aveugle.
A travers cette quête, j’ai rencontré beaucoup de personnes (dont je fais partie) qui pensaient que pour aimer de façon inconditionnelle, il est normal de tout accepter et d’apprendre à aimer même lorsque cela ne nous respecte pas…
Aimer ne veut pas dire tout accepter.
Aimer (au dehors) passe par s’aimer (au-dedans).
Si je m’aime assez profondément, alors il y a des limites que je vais pouvoir poser que je n’aurais pas oser mettre auparavant.
Certains contrats d’âmes, sont actifs dans nos vies (et très fort en ce moment) pour nous permettre de revoir notre propre valeur, notre estime, et nos limites aimantes envers nous-même.
Si j’ai le sentiment de ne pas être quelqu’un de bien, que j’ai peur d’être jugé par les autres, par ma famille, si j’oublie mes propres besoins au détriment de ceux des autres … alors peut-être que je porte le masque relié (dans cet exemple), à la blessure de l’humiliation.
A ce moment c’est le masque du masochisme que je porte, et je vais alors aller jusqu’à me sacrifier pour l’autre, à accepter l’inacceptable, ou à me trouver des excuses au coeur de cette relation qui ressemble à celle du dealer et du dépendant.
La dernière clé serait celle-ci : « Se respecter soi-même, c’est respecter l’autre ! ».
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