Se libérer de la honte et du besoin de reconnaissance

Tout a commencé au cœur de la dimension de la honte, où mon égo se voyait faire son show, se servir d’intentions d’amour pour être vu, pour qu’on l’acclame… et ça a été très difficile d’accepter de voir mon personnage là-dedans.

Audrey Lehy

11/10/20253 min read

Se libérer de la honte et du besoin de reconnaissance

Se voir dans son plus grand potentiel

Tout a commencé au cœur de la dimension de la honte, où mon égo se voyait faire son show, se servir d’intentions d’amour pour être vu, pour qu’on l’acclame… et ça a été très difficile d’accepter de voir mon personnage là-dedans.


J’ai compris que la Conscience qui vit en moi — l’œil qui voit tout — me passait au tamis pour que je puisse prendre conscience de mes intentions et de là où l’égo a peut-être encore besoin de guérir avant de transmuter et de laisser place à l’aide véritable.


Je ressens que, même si « se voir » est désagréable, quelque chose se révèle simultanément au moment où nous observons l’égo se voir — comme si le simple fait d’être vu permettait à un fragment de l’être véritable de se dévoiler en soi.

Comme si l’humiliation ressentie à cet instant laissait simultanément place à l’humilité.


Puis, suite à cela, je me suis questionné de l’intérieur et j’ai vite compris que j’avais besoin de reconnaissance.


J’ai d’abord essayé le chemin dont on entend souvent parler : se désidentifier du personnage, s’en détacher, me souvenir de ma nature véritable.

Mais même après de nombreuses cérémonies où j’ai ressenti dans toutes mes cellules ma nature, lorsque je reviens ici jouer dans mon personnage, cela n’est plus aussi concret… et le besoin de reconnaissance se fait à nouveau ressentir.


Fatigué de ressentir la souffrance de ce besoin de reconnaissance, j’ai fini par m’asseoir un bon moment, puis une intention a émergé au-dedans de moi :
Grande Maman, montre-moi ce qui fait barrage en moi et qui ne me permet pas de me voir véritablement.

Et instantanément, la Grande Maman me montrait une peur en moi : la peur de ne pas être humble si je découvre mon plein potentiel.


Je me suis souvenu du discours de Nelson Mandela qui reprenait ce que Marianne Williamson avait écrit :

Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute mesure.


C’est notre lumière, et non notre obscurité, qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons : qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?


En réalité, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.


Vous restreindre, vivre petit, ne sert pas le monde.


Il n’y a rien d’éclairé à se rétrécir pour que les autres ne se sentent pas en insécurité en votre présence.


Nous sommes tous faits pour briller, comme les enfants brillent.


Cette lumière n’est pas seulement en quelques-uns ; elle est en chacun de nous.
Et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.


En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.

Puis la Grande Maman m’a montré que l’humilité demeure tant que ce que je perçois de moi dans mon plein potentiel n’a pas besoin d’être crié sur tous les toits, mais simplement de rayonner à travers ma présence et mes actions.

Elle me montrait que le but de se voir dans son plein potentiel est justement de se reconnaître, et que lorsque l’on a reconnu sa valeur, il n’y a plus aucune raison de la prouver aux autres ni de chercher à la montrer, car cela signe la fin du besoin de reconnaissance.

Puis un silence s’est installé, et je me suis vu au cœur de mon être véritable, donc au cœur même de mon personnage — mais celui qui a transmuté, une fois qu’il s’est reconnu comme divin, avec ses qualités et ses valeurs propres à chacun.

Car nous sommes uniques, et c’est justement cette unicité qui a besoin d’être reconnue par nous-mêmes.

J’ai ressenti ici une très grande libération.

Et après des semaines à flirter avec la honte, qui me donnait envie d’enfouir ma tête dans le sable, puis après avoir traîné dans la souffrance de ce besoin de reconnaissance, j’atterris dans cet endroit, et je vous le partage ici pour que, si vous aussi vous souffrez de cela, vous puissiez vous reconnaître pleinement par cette simple intention :

Grande Maman, montre-moi dans mon plein potentiel, au-delà de mes peurs, de mes conditionnements et croyances limitantes à mon égard.


Montre-moi avec clarté qui je suis, afin que je puisse me reconnaître véritablement.

Puis ressentez, et prenez le temps de vous imprégner de ce qui émerge de vous et à quel point vous êtes merveilleux et importants.

Je nous aime très fort.