La symphonie des âmes

Lorsque nous ne sommes plus sur la même longueur d'ondes...

Audrey Lehy

11/15/20256 min read

La symphonie des âmes : Lorsque nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde...


Il arrive que dans la vie et à certains moments, nous ressentions un certain décalage, un sentiment que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde avec certaines personnes.


Ce décalage, sur du long terme, peut engendrer la tristesse de ne pas être compris et / ou aimé, et cela par toutes les parties...


J’ai dit à la Grande Maman Source (Dieu), qu'il m'était difficile d'accepter cette dissonance avec certains frères et sœurs. Je lui ai donc demandé de me montrer différentes façons de comprendre et d'accepter ces dissonances momentanées et de m'aider afin que la compréhension me permette d’atterrir dans l'amour et dans un espace intérieur qui réunit.


C'est alors qu'un dialogue s'est ouvert et tout a commencé par la réception d'une première pièce du puzzle : l'acceptation que toutes les âmes ne choisissent pas de grandir.


À ce moment-là, ma conscience me montrait une image de la série Foundation, une série que j'affectionne particulièrement tant elle est profonde et spirituelle à mes yeux.

J'ai donc repris où j’en étais après des semaines sans en visionner le contenu, et pile l'épisode s'est ouvert sur une discussion entre deux personnages qui parlaient justement de ce choix : celui de grandir.


Que grandir est un choix d'âme et qu'il arrive que certaines âmes ne fassent pas ce choix et c'est alors qu'un fossé peut se creuser entre une âme qui sans cesse change de peau et une autre qui reste la même.

L'âme qui choisit une tout autre expérience n'est ni inférieure ni supérieure à l'autre ; les choix d'incarnation restent des choix, et ces choix sont propres à chaque âme.


Grandir est un choix qui demande du courage, beaucoup de courage, et ici je m’adresse à tous ceux et celles qui s’explorent depuis tant de temps au-dedans et qui continuent de le faire… S’explorer c’est un vrai « job » parce que ça prend beaucoup de temps et que cela demande beaucoup de patience.


La Grande Maman me montrait de ne pas avoir honte de ne pas "travailler" de façon traditionnelle car s'introspecter est un véritable travail.


Accepter de temps en temps de ne pas être compris dans ce que nous vivons est un des résultats de l'exploration profonde, cela fait partie de cette expérience.


Une autre vision est apparue : c’est celle que nous portons tous les mêmes dimensions, mais que nous les explorons et touchons d’une façon différente à des rythmes différents.

C’est en ça qu’il arrive que nous ne puissions pas toujours nous comprendre lorsque nous ne sommes pas synchros et que chacun se promène avec sa conscience là où il le souhaite.


Mais lorsque ce sont nos proches, notre famille, notre compagnon ou compagne, c’est plus difficile je trouve… Car nous aimerions tant être tout le temps synchros des profondeurs intérieures!


Et c’est ici que la Grande Maman me montrait que nous ne devons en aucun cas forcer une conscience à grandir si tel n’est pas son choix. De plus, essayer de faire voir à quelqu’un des espaces et dimensions qu’il est censé explorer seul n’est pas notre devoir.


Mais je trouve ça tellement humain… On a juste envie que l’autre soit main dans la main avec nous et partager des nuits sans dormir à se raconter ce qui nous donne le vertige…


Je me souviens qu’au début de ma relation avec Damien (mon compagnon) je captais rien mdrrrrr.

Il me partageait parfois des principes que je n’arrivais pas à ressentir, tout simplement parce que ma conscience n’était pas prête : ce n’était pas mon expérience du moment, ce n’était pas le moment.


Il n’a jamais insisté là-dessus. Nous parlions d’autre chose et c’était tout.


Et puis des années plus tard cette situation s’est inversée, et j’ai compris que nous touchions des espaces d’une façon différente, à des temps différents.


Il y a quelque chose aujourd’hui qui nous aide beaucoup mutuellement : c’est la patience et la foi, car nous savons que ces ajustements font que, par moment, on est pile sur la même longueur d’onde.

Et j’ai pas de mots pour expliquer ce que ça fait de se sentir profondément compris, reconnu dans ce que nous trouvons/explorons… c’est une sensation qui dépasse les mots.


Mais il est important de nous souvenir que nous sommes tellement infinis et uniques qu’il est normal que nous ne soyons pas tous sur la même longueur d’onde.

Et ici, la Grande Maman me montrait comment la vie nous éloigne naturellement de certaines âmes et qu'il y a des moments (à notre grand bonheur) ou nous les retrouvons des années après.


C’est ce qu’il m’est arrivé avec des amis à moi : nous ne pouvions plus partager grand-chose car nos expériences ne chantaient plus juste ensemble, ce n’était plus harmonieux.

Et puis quelques années sont passées et paf, on s’est retrouvés. Et là, incroyable : en se racontant nos vies respectives, on se surprend parfois à observer que nous avons eu des expériences communes qui font que nous arrivons à cet endroit aujourd’hui où nous pouvons à nouveau échanger profondément.


Je trouve que la vie c’est une sacrée partition, et que parfois c’est génial de s’expérimenter jouer d’autres musiques avec d’autres personnes.

C’est en cela que, de temps en temps, ne plus être sur la même longueur d’onde est ce qui peut nous arriver de mieux.


Et certaines relations sont vouées à rester dans le passé et c’est ainsi. Il n’y a rien de mal à cela, et il arrive même qu’il n’y ait pas de raisons spécifiques : juste la danse se poursuit, autrement.


Certaines graines doivent pousser seules, d’autres s’éloignent de certaines déjà arbres pour retrouver d’autres graines, pour d’autres c’est à deux que « grandir » se fait… il y a autant de situations différentes que d’âmes ici-bas.


La Grande Maman a terminé en me montrant que grandir c’est s’offrir beaucoup de temps de soi à soi, c’est se donner de grands moments d’introspection et de contemplation.

Et que oui, s’illuminer au-dedans (l’illumination) est un grand process. Et que tout dans la société est fait pour que nous n’ayons pas le temps de prendre ce temps de contacter nos dimensions au-dedans.

Qu'il est donc important d'appuyer sur "pause" de temps à autre, pour pousser, grandir (si tel est notre choix.)

Une autre information s'est invitée dans ma conscience et c'était l'image d’un pont qu’il est possible de bâtir avec certaines âmes.

Lorsque nous nous éloignons d'une personne, il arrive qu’il soit possible de construire un pont entre elle et soi. De se retrouver à un endroit commun ou nous savons que nous pouvons vibrer ensemble à l’Unisson.


Pour finir, à mon sens, la meilleure chose que nous puissions faire lorsque nous nous sentons plus vraiment sur la même longueur d'ondes que les autres c’est de nous rappeler que c'est peut-être passager, puis enfin ne rien attendre de l'autre.

Choisir pour soi, et laisser être l'autre, là ou il se trouve.

Un silence s'est installé la et une toute dernière pièce de ce puzzle est arrivée.

Celle ou deux âmes se tenaient la main, s'allumant de l'intérieur simultanément.

C’était magnifique car je voyais que parfois l’autre nous aide à rallumer la lumière au cœur de certaines dimensions et que nous en faisons tout autant, que cette réciprocité permet de nous souvenir ensemble et que ces contrats d’âmes sont très précieux.


Avec mon amoureux, nous sommes à la fois « maître » et « élève » et cette complémentarité est notre ciment. Nous nous illuminons à la fois mutuellement et ensemble, nous grandissons.

Alors voilà, que cela soit dissonant ou à l'unisson, chacun ses choix.

Et rappelons nous que tout ce que nous touchons provient de dimensions que chaque UN abrite en lui.

Cette partition infinie ou tout se mêlent et se séparent, ou tout se rencontrent et se fusionnent, ou tout se déconnectent et se retrouvent... tout ça, c'est la grande symphonie.

Du chaos à l'harmonie, dans la grande danse de l'UN.


Je nous aime.