L'alchimie & Pierre Philosophale : une quête de transformation intérieure

L'alchimie & Pierre Philosophale : une quête de transformation intérieure

Pour moi, les alchimistes ne se contentaient pas de manipuler la matière.

Leur œuvre sur les métaux — les dissoudre, les séparer, les purifier, les réunifier — reflétait un processus plus vaste ; simultanément en écho à leurs propres transmutations intérieures.

Ce qu’ils faisaient dans leurs creusets, ils le vivaient aussi dans leur chair, leur esprit, leur conscience.

Chaque opération matérielle était un miroir de leur propre transmutation.

Ils traversaient des étapes de conscience.

Leur recherche de la Pierre Philosophale n’était pas seulement un désir d’obtenir un or matériel, mais une soif d’or spirituel, un or intérieur.

Une quête d’accomplissement, de réalisation de l’être.

Ils vivaient une purification profonde, guidée par des pratiques, des disciplines et une écoute de leur monde intérieur.

Lorsque l’un d’eux atteignait la réalisation de la Pierre, je pense qu’il avait touché l’Éveil — peut-être même les étapes ultimes de ce dernier.

L’être était alors pur, unifié, conscient.

Il n’était plus animé par le désir d’agir sur le monde, mais habité par une présence claire, pleine, silencieuse.

A mon sens, la Pierre symbolisait, cet accomplissement : la transmutation de l’ego en être véritable, du mental inférieur en intelligence lumineuse, de l’inconscient en conscience.

À ce stade, on ne reconnaît plus la Source depuis le mental seulement, mais depuis toutes les dimensions de l’être. L’Un se vit depuis le cœur, le corps, l’âme, et jusqu’à la matière même.

La fusion du corps, de l'âme et de l'esprit, en harmonie avec le divin.

L’unité. L’un.