L'introspection: une clé d'épanouissement

L’automne et l’hiver sont les saisons parfaites pour aller à l’intérieur de soi, pour se rencontrer dans toutes nos profondeurs. L’ère dans laquelle nous vivons est intense, et plus nous sommes conscients et à l’écoute de ce qui se passe en nous, plus les transitions et montées vibratoires collectives deviennent fluides à vivre.

Audrey Lehy

11/10/20256 min read

L’introspection : l’exploration de soi / une clé d’épanouissement

L’automne et l’hiver sont les saisons parfaites pour aller à l’intérieur de soi, pour se rencontrer dans toutes nos profondeurs.

L’ère dans laquelle nous vivons est intense, et plus nous sommes conscients et à l’écoute de ce qui se passe en nous, plus les transitions et montées vibratoires collectives deviennent fluides à vivre.

Dans notre société actuelle, tout est fait pour que nous soyons sans cesse reliés à l’extérieur, quitte à nous évaporer dans cette agitation du monde.

Les réseaux et interactions sociales, parfois très nombreuses, les sources d’informations qui peuvent nous inonder, tous les plaisirs instantanés et les attraits du monde matériel… même si tout cela a sa place, l’introspection est essentielle pour justement pouvoir se connaître, s’aimer, se découvrir...

Une personne qui se connaît devient son propre maître, et dès lors qu’on se connaît, nous apprenons aussi à connaître la source que nous abritons.

L’introspection permet d’entrer en relation avec toutes les parties de notre être et de comprendre et ressentir toutes les fréquences qui nous composent.

Elle peut grandement aider à réunir des principes fondamentaux en nous comme le masculin et le féminin, notre humain et notre divin...

Pour commencer, qu’est-ce que c’est que l’introspection ?

C’est une pratique d’exploration intérieure dans laquelle nous allons nous ressentir profondément — dans nos émotions, dans notre corps — nous allons être observateurs de ce qui se passe en nous, au travers de nos pensées, mais aussi de nos actions.

Elle peut s’effectuer tout au long de notre vie, mais il est aussi possible de s’arrêter dans notre quotidien un instant pour aller rencontrer une dimension en particulier.

Par exemple, il m’est arrivé à de nombreuses reprises de cesser toute activité durant trois jours afin d’approfondir ma confiance en moi.

Lors de mes introspections, je méditais, et à travers ces méditations, je pouvais observer les pensées qui m’empêchaient d’avoir confiance en moi.

J’ai pu également observer les blessures qui avaient abîmé mon estime et, pour finir, j’ai pu ancrer certaines pratiques comme m’entraîner à écrire tout ce que j’avais réussi à accomplir afin de renforcer cette confiance.

L’introspection peut à la fois nous aider à comprendre notre ego, mais aussi à dévoiler notre être véritable. Elle est une expérience aux mille facettes.

Premièrement, pourquoi s’introspecter ?

Je crois que chaque année, à chaque fin de cycle, nous changeons de peau, nous transmutons.

Aller plonger au-dedans de soi peut nous aider à nous redécouvrir au cœur même de cette nouveauté, car nous sommes des êtres évolutifs : tout comme les saisons, tout comme le monde, nous changeons.

C’est aussi un très bon moyen d’approfondir à la fois la confiance en soi et la foi en la vie.

C’est également une belle façon de regrouper ses énergies et de faire le point.

L’introspection m’a personnellement permis de prendre conscience de mes limitations, de mes croyances, de mes peurs, mais aussi de découvrir mes potentiels, mes dons et talents — ce qui est à chaque fois quelque chose d’incroyable.

Dès qu’une situation est difficile, je ne cherche plus à l’extérieur : je prends quelques jours et plonge à l’intérieur de moi pour y puiser mes ressources.

À chacune de ces expériences, j’en ressors grandi, car même si nous pouvons parfois avoir besoin des autres, apprendre à se donner des soins, à se guérir, à s’apaiser, à s’encourager, apprendre à devenir un bon parent pour soi est pour moi la plus belle preuve d’amour qu’on puisse s’offrir.

L’introspection me permet aussi de devenir plus créative, de laisser jaillir les inspirations de la source en moi (c’est quelque chose que j’apprends actuellement), car lorsque le terrain est calme et que les distractions n’inondent plus l’être, quelque chose remonte à la surface.

Ce sont parfois des idées, des inspirations, des « eurêkas », des compréhensions qui font beaucoup de bien.

Alors, comment s’introspecter ?

De mon point de vue, l’idéal est de définir un cadre, c’est-à-dire un temps donné pour cette introspection : une journée ? deux jours ? trois ? une semaine ?

Puis de vous-même poser vos propres règles :

Peut-être de limiter l’utilisation de votre téléphone ou de votre ordinateur, voir de retirer les deux.

De vous organiser des moments clés par jour.

Deuxièmement, posez une intention claire et précise :

Que cherchez-vous au cœur de cette introspection ? De quoi avez-vous besoin en ce moment ? Qu’aimeriez-vous rencontrer en vous ?

Vous pouvez écrire votre intention et, au moins une fois par jour tout au long de votre introspection, la relire afin de montrer à votre être la direction que vous êtes en train de donner à cette expérience.

Si vous n’avez aucune idée de l’intention, laissez cela — ce n’est pas grave, faites sans — et peut-être qu’elle viendra d’elle-même.

Il est aussi possible qu’au fur et à mesure de votre introspection, vous compreniez et ressentiez ce que vous aviez besoin de rencontrer.

Voici une journée type d’introspection:

Pour commencer, si la méditation n’est pas votre fort, vous pouvez transformer cette étape par l’écriture d’un journal de bord le matin — 1 à 3 pages.

Vous pouvez vous adresser à vous-même ou tout simplement coucher sur le papier tout ce qui vous traverse : comment vous vous sentez, tout ce qui vous vient à l’esprit.

Si la méditation les yeux fermés est trop intense pour vous ou que vous avez de la difficulté à vous détendre, remplacez-la par la contemplation.

Choisissez un objet support — une bougie, une plante ou un arbre — et observez simplement en étant là, détendu.

Surtout, écoutez-vous et faites en sorte que cette expérience devienne quelque chose d’agréable — c’est très important, car si c’est trop rigide, vous n’aurez plus envie de la reproduire.

Le but ici est que vous puissiez réitérer l’expérience régulièrement et cela tout au long de votre vie.

Si la méditation, c’est votre truc, alors allons-y : vous pouvez prévoir 2 à 3 séances de 15 à 20 minutes par jour, à votre guise, voire plus.

Si vous souhaitez être aidé ou soutenu dans votre introspection, vous pouvez expérimenter une diète, c’est-à-dire qu’une plante — un allié végétal — va vous aider à aller au-dedans.

Il y a des plantes particulièrement intéressantes pour l’introspection, et certaines peuvent réellement répondre à vos intentions.

Par exemple, la Rose vous aidera dans votre amour propre mais aussi à réunir votre féminin et masculin ;

l’Ajo sacha vous aidera à avoir confiance en vous et à faire la rencontre avec votre être véritable en soulevant, couche par couche, ce qui a besoin d’être vu ;

la Bobinsana va ouvrir le cœur et venir guérir les blessures tout en faisant jaillir vos pleins potentiels…

Les plantes sont incroyables — elles sont pour moi un vrai coup de cœur terrestre.

Cette pratique de la diète a été pour moi une découverte incroyable pour l’introspection.

Les plantes sont d’un grand soutien et peuvent intensifier cette expérience grâce à des visions ou des ressentis qui vont peut-être être moins subtils que sans plantes.

Mais là aussi, je précise qu’il n’y a pas de règles, tout est possible.

(Les plantes de diète citées ci dessus sont toutes légales en France.)

Chaque matin et chaque soir, vous allez pouvoir noter ce que vous vivez, ce que vous observez de vous, tout en vous ramenant à cette intention de départ.

Vous pouvez également vous offrir des moments de voyages sonores, c’est-à-dire être assis, semi-allongé ou complètement allongé, en écoutant de la musique qui vous inspire — douce et calme de préférence — quelque chose qui vous aide à être inspiré.

Peut-être que c’est de la musique classique ou du jazz.

L’introspection, c’est multiplier les moments où vous êtes simplement de vous à vous, avec le moins de distractions possibles et le moins de contacts possible.

Vous pouvez choisir d’être dans le silence total ou partiel.

Vous pouvez agrémenter votre journée d’une marche consciente — là aussi sans téléphone, de vous à vous — car au contact de la nature, des informations peuvent émerger.

Alors voilà, dans un monde où l’agitation est intense, il y a cette possibilité, de temps en temps, de s’offrir un moment de rencontre avec soi et d’aller découvrir avec qui on s’endort et on se lève chaque matin.

Dans ma vie, j’ai tout fait pour m’éviter, j’avais même peur de me rencontrer...

Lors de ma première expérience d’introspection au Pérou, je me souviens avoir pleuré lorsque l’expérience était terminée tant elle m’avait apporté.

Je me suis dit que se rencontrer soi, c’était rencontrer Dieu.

Et c’est ainsi que j’ai aimé m’explorer, encore et encore, chaque fois quasiment au fil des années et qu’aujourd’hui je découvre enfin que tout ce temps de « rien », entre guillemets, qui pourrait peut-être, aux yeux des autres, passer pour une perte de temps, est en fait un cadeau indescriptible dont la récolte tarde parfois a arriver mais qui devient visible dans le temps.

Entrer en introspection, c’est s’offrir quelque chose de très, très précieux que personne d’autre que vous ne peut vous offrir.

Je nous aime.